INVARIANTS 11 ET 13
Compte rendu atelier lettres
Gros doute de Stéph J après la présentation de Sylvain sur le réel moteur de sa classe. Les points
de langue notamment répondent rarement à un besoin chez les élèves. Certes la notion de
grammaire découle du Quoi de neuf? mais les relevés sont ciblés par la prof de façon artificielle.
Comment retrouver la logique du tâtonnement expérimental à savoir faire passer le programme
quand l'enfant en a besoin pour sa création et non faire passer le programme parce que je dois le
faire et que je stresse de ne pas arriver à le boucler...
Sylvain: Exemple: Pour faire émerger le problème: partir d'un texte d'élève et en proposer d'autres
versions avec des transformations pour faire sentir ce qui bouge. Pointer ce qui disparaît, les effets
produits puis donner un nom.
Il faut ensuite réactiver au fur et à mesure de l'écriture des textes et créer une vigilance.
Les vigilances sont affichées en classe avec un responsable qui est chargé de les rappeler
lorsqu'elles se présentent en classe.
Steph K: a testé la recherche grammaticale: les élèves choisissent une phrase de leur choix (sienne,
élève, auteur) et font toutes les remarques possibles au niveau grammatical.
Caroline: fait créer des exercices aux élèves à/p d'une notion
M. Ghier: utiliser des couleurs pour les différentes fonctions (CC, COD, etc) et encoder plusieurs
textes de façon à faire apparaître les constantes. A relier au sens: certains textes sont plus efficaces
que d'autres car ils utilisent plus de ... ou moins de ... .
Question: cette approche marche bien pour certaines notions (expansions du nom, reprises
pronominales, etc) Pour le COD/COI, c'est déjà moins évident. Fautil renoncer à une partie du
programme sachant que notre objectif principal reste de produire une œuvre?
Sylvain: Pour aborder les notions qui n'apparaissent pas dans les textes d'enfant (étude de la langue
ou textes du patrimoine), vers le mois de janvier, quand on peut commencer à faire un bilan, on
peut organiser une semaine d'écriture par exemple sur un thème (la poésie, le théâtre) qui n'a pas
cf Viviane qui lance son cours: soit à partir de rien (recherche math: page blanche), soit à/p d'un
mot clé (recherche math choisie par rapport au programme), soit en posant un problème ouvert.
(Copinage: Il faut lire le livre de Viviane même quand on n'est pas prof de math! Si! Si!)
Le problème du temps peut être contourné en collège en enchaînant par exemple 5 h d'une même
activité avant de passer à une autre plutôt qu'en les saucissonnant sur une semaine. Permet un
travail plus efficace. Ce qui est efficace aussi c'est de passer du temps en individuel avec un élève
sur une notion à/p de son texte
La question de l'évaluation s'est posée: utilisation des compétences a posteriori. L'idée est bien de
voir quelles compétences l'élève a mises en œuvre quand il a fait sa création et non créer des
exercices pour vérifier une compétence.
Problème de la note: non seulement inutile mais crée de la contrainte (notamment avec les dates
d'arrêt des notes qui fixent les dates d'évaluation).
A Rabelais: bulletin noté + bulletin par compétences. Stéph J aimerait ne ne plus mettre de notes
au moins en 6ème puisque fait partie du cycle 3: continuité avec l'école primaire.
A Lucie Aubrac (comme à Hélène Boucher et Anne Frank), les élèves ont dès le début de l'année
leur grille de compétence et la remplissent euxmêmes (avec regard du prof dans un deuxième